11/11/2011

Départ pour la Crimée

Après deux jours à Odessa, nous voici repartis, cette fois pour la Crimée. Ici, un arrêt à la Gare de Simféropol. Dix jours, c’est assez court pour visiter un pays. Il a bien entendu fallu faire des choix, en gardant quelques regrets. L’un d’eux sera de ne pas avoir vu les Carpates, vient ensuite celui de ne pas avoir pu passer plus de temps en Crimée. Cette péninsule sur la Mer Noire, berceau de peuplades méconnues telles que les Tatars ou les Karaites, que tous les peuples alentours se sont disputée au cour des siècles, Mongols, Cosaques, Russes, Ukrainiens, Turques, rassemble encore aujourd’hui un patchwork de cultures qui semble ignorer les frontières. Entre les bourgades ukrainiennes telles que Yalta, villégiature privilégiée des Ukrainiens et des Russes en été, Sébastopol, dont le port est une enclave Russe dans le pays (Louchtchenko a accordé une concession aux Russes jusqu’en 2042), et dont la plupart de la population est liée à la marine, entre le parc naturel du Karadag, avec ses incroyables falaises de roche noire au bord de la mer, entre les villes Tatars, dont la culture fait plus songer à la Turquie qu’à l’Ukraine, entre les nombreuses citées Karaites, vieilles de plus de mille ans… il a fallu choisir, et nous avons choisi Baktchissaraï, capitale des Tatars de Crimée.

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