La pêche sur DCP (dont nous avions déjà parlé ici) a l’avantage d’éviter le pillage systématique des récifs coralliens proches des côtes, et permet d’attraper de grands poissons pélagiques sans pour autant être à bord d’un thonier (boycottez le thon en boîte, merci). Après des kilomètres de navigation pour arriver au DCP (et encore quelques uns pour le localiser, vu qu’il se déplace avec le courant sur une zone de plusieurs kilomètres), des lignes sont jetées à la traine, puis remontées à bord à main nues, avec ou sans prise. La tournée des DCP prend entre 8 et 10 heures, selon la quantité de poisson présente sur chacun d’entre eux, sous un soleil de plomb alterné de grains diluviens. Autant dire que cela fait de rudes journées. Je dis cela pour ceux à qui ces images (et celles qui vont suivre) pourraient sembler cruelles : il s’agit d’une forme de pêche artisanale, et vue les efforts déployés, le combat est plutôt équitable.
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