2/12/2006

Ma vie à l'auberge

Comme tous les jours, je m'ennuie à ma réception. Là, il y a deux types qui viennent de sonner. Je leur ouvre la porte. Ils ont des uniformes noirs et une civière. Ils me disent : "On vient chercher le défunt". Je pense avoir mal compris et je leur demande de répetter. Ils s'énervent : "Le défunt, le mort, quoi !". Je leur dit que c'est une erreur et qu'il n'y a pas de mort dans l'hôtel. Ils me montrent leur papier officiel, avec l'adresse de l'auberge dessus. Je leur dit que c'est une erreur, qu'ils n'ont qu'à appeler leur chef pour avoir des explications. Maintenant, ils sont dehors, et ils attendent le coup de fil de leur chef, pour savoir ou est le mort. Ils se bidonnent dans leur ambulance, je les entend rigoler jusqu'ici. C'est vrai qu'avant d'être un hôtel, c'était une maison de retraite. On a même une chambre, que nous appelons maintenant la "00", qui, réputée pour sa fraîcheur, servait à entreposer les corps de ceux qui avaient expiré, en attendant que les types en noir viennent les chercher. Heu... Papa et Sandrine, si jamais vous lisez cela, n'ayez pas peur, ce n'est pas la 00 que je vous ai réservée pour la semaine prochaine.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello Julie !

content de te lire et de savoir que tout est ok.

Hop
Nico

julimigree a dit…

Salut Nicolas !
Et oui, tout est ok, et merci de ta présence, je crois bien que tu es mon dernier lecteur !
Comment va la vie, arlette, les enfants ? Le travail ?

Anonyme a dit…

Ah ! et bien, nous attendons un bébé pour juillet ! C'est pas sympa ça !

Bise
Nico

julimigree a dit…

Et ben dis-dons, elles sont efficaces les cigognes en Alsace !
Félicitations !