3/28/2007
Les mimes
Atraction perpétuelle sur la rambla : les mîmes. Ici, Edouard aux mains d'argent, et le bonhomme cul-par-dessus-tête.
3/25/2007
Les zarbis de la rambla
Un petit tour sur la rambla cet après-midi. Premier original que je rencontre : un homme pancarte, qui se promène avec ses réclamations sur le dos (« rendez-nous le Barcelone d’avant 92 »). Je me mets à le suivre, espérant une scène cocasse. Ça ne tarde pas à arriver : un autre énergumène, encore plus fort celui-là, interpelle le premier et se met à lui chanter un air d’opéra. J’abandonne aussitôt ma première proie pour marcher dans les pas de ce petit monsieur rigolo. C’est à se tordre de rire, il s’infiltre dans des groupes de filles, et, par je ne sais quel stratagème, les effraye au point qu’elles partent toutes en hurlant. Évidemment, à force de le suivre, il finit par me repérer. Il commence par me demander 500 euros pour les photos, un grand classique. Puis il se radoucit et accepte de me montrer son TRUC pour effrayer les filles : il fait sortir son dentier de sa bouche, en accompagnant le tout de gargouillis de gorge. Amis de la poésie…
3/24/2007
3/19/2007
Sortie de mes archives #3
3/17/2007
De retour
3/16/2007
Petit problème technique sur mon blog
Voilà que j'ai atteint la limite autorisée de 300 Mo, je ne peux donc plus charger d'images ! L'assistance technique m'a donné une feinte pour continuer quand-même, je m'en occupe... dès que j'ai un peu de temps ! bisous à tous
3/14/2007
julie a un nouveau travail #2
Suite à l’avalanche de commentaires générée par l’article précédent, il m’a semblé pertinent d’étayer un peu. Voici donc, après deux jours d’office, mes premières impressions sur mon nouvel emploi.
Premièrement : c’est un travail qui rend complètement schizophrène, car nous sommes quatre, un garçon et trois filles, à nous partager une trentaine de prénoms de voyants et voyantes, ce qui donne lieux à un certain nombre de situations très embarrassantes. Il faut souvent rattraper une gaffe au pied levé, car il y a pas mal de clients qui appellent régulièrement et qui connaissent nos voix respectives... N’ayant pas de standardiste, nous prenons nous-mêmes tous les appels, et il faut alors déterminer sans se trahir à qui la personne veut parler, c’est-à-dire à quel collègue et sous quel prénom, sachant que c’est peut-être vous-même. Personnellement, j’ai résolu le problème en m’inventant une seconde voix, qui me sert à décrocher le téléphone. Ce qui est assez comique, puisqu’il m’arrive souvent de me passer à moi-même une personne, en changeant de voix. Le garçon qui travaille avec nous est parfois consulté par une même cliente sous différents prénoms, il arrive à soutenir une conversation d’une heure en prenant un accent russe, espagnol ou africain.
Deuxièmement : c’est un travail qui ne demande aucune connaissance ésotérique, mais beaucoup de psychologie. En fait, c’est une sorte d’SOS amitié, à part que c’est nettement plus cher. Par exemple, une brave fille vous raconte longuement comment son fiancé la traite comme une m…, puis vous demande si c’est l’homme de sa vie. Alors vous lui dite que les cartes sont intraitables là-dessus , ce n’est pas lui, vous lui faites un peu la leçon sur le travail de revalorisation qu’elle doit faire sur elle-même, avec conseils de relooking à la clé, et vous lui prévoyez une belle rencontre pour la fin de l’année. Il arrive souvent que des gens rappellent après pour nous remercier (enfin, je dis nous, mais à moi, ça ne m’est pas encore arrivé).
Troisièmement : le côté désagréable, ce sont les gens qui appellent totalement d’un autre monde (que le mien en tout cas). Ceux qui se font attaquer par des esprits, ceux qui ont le diable dans leur maison, ceux qui parlent avec des entités mystérieuses, ou parfois avec des dieux grecs. Ceux-là, il n’y a rien à dire, il faut juste les écouter parler, et les relancer de temps en temps en disant absolument n’importe quoi. J’avoue que cela me pose quelques problèmes de conscience, j’ai l’impression de donner mon aval à la folie des gens.
Bref, pour le moment, je dois avouer que je ne suis pas très à l’aise dans ce nouveau rôle, j’attends de voir comment évolue la situation.
À part ça, je peux quand même commencer à vous donner des consultations personnelles : Annick, je suis désolée mais je pense que l’électricien n’aura pas terminé demain (expérience personnelle : les travaux prennent toujours du retard). Pour Sandrine : oui, j’avoue, j’avais le choix entre ça et vendre des magazines pharmaceutiques par téléphone à une clientèle spécialisée, et j’ai pensé que la voyance ce serait plus rigolo (maintenant je n’en suis plus si sûre, mais tant pis). Et merci à mon papa pour ses encouragements, à Kro, Aurel, Tayeb et Kasimir pour leurs messages. (vous voyez bien que je suis voyante, j’arrive à deviner qui se cache derrière les anonymes…).
3/13/2007
Julie a un nouveau travail
Et voilà, depuis hiers, j'ai commencé un nouveau travail INCROYABLE. Allez, essayez un peu de deviner ma nouvelle activité... Un indice : mon principal instrument de travail est un jeu de tarot. Et oui, c'est bien ça, je suis maintenant VOYANTE PAR TÉLÉPHONE !!!! Et arrêtez de rigoler s'il vous plait, je vous entend d'ici.
3/12/2007
3/09/2007
3/08/2007
Jour de pluie
3/07/2007
3/06/2007
3/05/2007
3/04/2007
3/03/2007
Avec pour seuls vêtements ses tatouages…
Non, vous ne rêvez pas, ce type se promène bien totalement à poil, en plein centre de Barcelone un vendredi après-midi. Il exhibe ses tatouages, notamment celui qui, tel un slip, lui recouvre pudiquement le derrière. Renseignements pris, il fait ça souvent, on l’a déjà vu dans de nombreux quartiers, ça fait parti du folklore local.
3/01/2007
Le boucher
N'ayant rien photographié aujourd'hui, je vous sert du réchauffé, ah mais, pas n'importe lequel. Cette photo est tirée d'une série de mode mettant en scène Kasimir et la belle Sophie, et dont le scénario, à l'inspiration de Mlle Lucie Lux, se basait sur les extraits d'un livre érotique intitulé "Le boucher"... Remaquez que j'avais cousu avec amour des chapelets de saucisses dans du velours rose, et que nous avions emprunté une vraie blouse à un vrai boucher, qui, après avoir vu la série, nous avait demandé d'effacer son nom, à l'origine bien lisiblement brodé sur la poche de poitrine.
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